Devenir un bon manager : conseils et mise en pratique – Retour d’expérience

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Les tâches du manager sont : 1-Organiser 2-Animer 3-Motiver 4-Communiquer 5-Faire-Faire 6-Gérer 7-Analyser 8-Décider 9-Prévoir
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Avez-vous déjà entendu cette célèbre réplique : « je ne quitte pas mon boulot, je quitte mon manager » ? Désengagés, épuisés, excédés et peu mis en valeur… Nombreux sont les collaborateurs qui veulent aller voir si de l’autre côté de la pelouse est plus vert.

Agacé par le management en sein de l’organisation et de leur manager ? « Pas attentif« , « ne voit que ses intérêts« , « ne fait confiance à personne« , « pas d’autonomie« … Bref, une réalité bien affligeante 😞.

Mais que faire ? C’est ce que nous allons voir dans cet article !

1. Donner des feedbacks

Il est important de donner des feedbacks. Que ce soit avec le 1 à 1, des outils de feedback, par la délégation…

Cela permet d’engager régulièrement ses collaborateurs en les rendant acteurs et en les fidélisant.

Indispensable pour piloter une équipe ! Pour bâtir une solide confiance ! Identifier des problèmes et évaluer les résultats ! Mais aussi pour développer la complicité au sein de l’équipe !

Mais cela est-il suffisant pour être un bon manager ?

2. Être un bon manager, c’est savoir recevoir des feedbacks

Donner, c’est bien ! Mais recevoir, c’est tout aussi bien 😉 ? Les deux forment un aspect crucial d’un bon manager.

L’échange doit être régulier, car les feedback fonctionnent dans les deux sens. Un bon manager se doit d’être ouvert aux retours concernant ses performances. D’autant plus s’il veut être un manager-facilitateur !

Pour cela, il est essentiel de solliciter un feedback et d’y réagir. Cela vous en apprendra beaucoup sur l’efficacité de votre management. Tout en inspirer une meilleure confiance à vos collaborateurs.

Ainsi, pour bien recevoir ces retours, il est important de :

1. Solliciter des informations précises : « Dans mes propos, qu’est-ce qui t’a fait penser que je ne trouvais pas ton idée intéressante ? » Bien sûr, si vous souhaitez des éclaircissements, ne mettez votre interlocuteur sur la défensive : « Que veux-tu dire par là ? Que je n’aimais pas ton idée ? » À place, dites : « Pourrais-tu me donner un exemple ? »

2. Se préparer à recevoir des feedback, aussi bien négatifs que positifs (et c’est loin d’être facile !)

3. Inviter votre interlocuteur à employer des termes neutres. Pour cela, éviter les formulations telles que : « tu m’as dit que j’étais assez inflexible. J’aimerai avoir un exemple d’un moment qui aurais pu te faire penser ça. »

4. Peu importe le retour, n’oubliez jamais de remercier votre interlocuteur pour son feedback (positif ou négatif). Ainsi, vous prouverez au collaborateur que vous êtes digne de confiance. En plus, cela lui donnera un exemple de comportement productif à suivre !

une femme conduit la réunion, avec des notes à la main, devant un tableau-projecteur et trois personnes assises près de bureaux individuels, avec leur ordinateur, écoutent et participent activement

3. Créer un environnement qui est plus inclusif

La création d’une culture d’entreprise optimale demande beaucoup de temps et d’efforts. Les équipe ayant de bonnes relations et qui ont à cœur la réussite des projets, créeront des résultats de meilleure qualité. Mais alors, comment manager une équipe dans un environnement inclusif ?

Votre intelligence émotionnelle a la réponse ! Grâce à cette compétence, vos collaborations et vos communications seront plus efficaces.

Je vous donne ici quelques astuces pour développer cette intelligence émotionnelle :

  1. Des échanges ouverts et actifs avec les collaborateurs pour comprendre leur ressenti sur le travail et les membres de l’équipe.
  2. Assurez-vous que chacun se sente soutenu en prenant les idées en compte et en reconnaissant leurs efforts.
  3. Identifiez les qualités uniques de chacun(e) et veillez à ce que chaque membre soit assez à l’aise pour s’exprimer.
  4. Mettez en place des normes aux groupes et encourager tout le monde à faire preuve d’inclusivité.

Illustration de l'article comment devenir un bon manager : déléguez certaines de vos responsabilités à vos collaborateurs. Vous ne pouvez pas tout faire vous même ! (Et même si c'est le cas, la qualité n'est pas garantie…)

4. Déléguer des tâches en évitant la microgestion

La microgestion, c’est quand une personne essaye de maîtriser un projet de A à Z, en voulant gérer tout à la fois. En quoi est-ce un problème ?

Voici une liste de ses répercussions au sein de l’équipe :

  • Perte de confiance mutuelle
  • Irritation et mauvaise humeur
  • Manque de confiance en soi et dans les autres
  • Propension au burnout
  • Vue d’ensemble lacunaire
  • Manque d’objectivité quant il s’agit d’erreurs à rectifier

Afin d’éviter cela, il faut de l’entraînement. Pour cela, n’hésitez par à déléguer certaines de vos responsabilités à votre équipe.

⚠ En outre, afin d’être efficace, le manager doit savoir les forces et les faiblesses de son équipe. Ainsi, il saura capable de répartir les tâches en fonction de chacun(e). En effet, il est primordial de bien cerner les qualités, compétences et lacunes des collaborateurs. Sinon, comment savoir qui est le ou la plus apte choisir à faire telle ou telle chose ?

5. Communiquer avec son équipe

Bien souvent, les erreurs sont les résultats de problèmes de communication. En tant que manager, il vous faut communiquer efficacement. Que ce soit pour réaliser les tâches ou renforcer le moral des troupes.

Il est important et nécessaire de définir des canaux de communication à employer selon chaque situation. Par exemple :

  1. Servez-vous d’une messagerie instantanée intégrer à un logiciel de gestion de projet pour faire le point. Mais aussi pour répondre aux questions ou discuter afin de créer du lien avec votre équipe.
  2. Utilisez Skype ou  Zoom pour les entretiens individuels et présentations.
  3. Écrivez des e-mails à vos collaborateurs et parties prenantes.

6. Être un bon manager, c’est aussi être à l’écoute de ses collaborateurs

En gestion d’équipe, nombreux sous-estiment l’importance d’être à écoute. Pourtant, c’est une qualité nécessaire à tout bon manager voulant maximiser les performances de son équipe.

L’écoute peut être empathique ou appréciative ; mais aussi critique. Pour être un bon chef d’équipe, il faut vous concentrer sur une écoute empathique appelée l’écoute active.

Cette écoute active a pour but de comprendre parfaitement les propos de l’interlocuteur. Pour cela, il est important de laisser de côté vos pensées ou réponses. Afin d’échanger avec votre interlocuteur en ayant pour mission de le comprendre.

Bien sûr, il est important d’éviter les distractions, de ne rien faire en même temps. Les questions ouvertes permettent de mieux saisir le fond du propos. Vous pouvez paraphrasez et résumez pour vous assurez d’avoir bien compris.

Citation de Ralph Waldo Emerson : « Nos meilleures idées viennent des autres ».

7. Mettre en pratique ces conseils pour être un bon manager

Un jour, une de mes connaissances a rencontré une manager. Plus précisément, une directrice d’une équipe de 18 personnes.

On aurait pu se demander quelles étaient ses pratiques managériales ? Si elles étaient innovantes ? Si oui, en quoi ? Et surtout, quels étaient les résultats ?

Elle racontait que chaque année, elle se prêtait à un exercice plutôt surprenant. Et ce, en même temps que ses entretiens annuels d’évaluation. Tout d’abord, elle envoyait un questionnaire à chaque membre de l’équipe. Ils étaient individuels et anonymes.

Le questionnaire a été co-réalisé avec les membres de l’équipe. Elle a néanmoins ajustés le document à quelques endroits.

En effet, elle s’était engagée, auprès de ses collaborateurs, à partager de manière collective les résultats. Un engagement qu’elle avait également fait à sa N+1 !

Une fois par an, l’équipe répond au questionnaire « 40 questions pour évaluer le management de sa directrice ». En outre, le seul contenu qui ne fait pas l’objet d’un échange est un espace de remarques personnelles, à la fin.

Voici donc quelques exemples de questions (les réponses de fond en coloriant sa note sur 5 étoiles) :

  • Mon manager répond aux valeurs de l’équipe ?
  • Mon manager apporte la vision stratégique ?
  • Mon manager donne du sens ?
  • Mon manager me donne suffisamment s’autonomie ?
  • Mon manager donne des informations ?
  • Mon manager est à l’écoute si j’ai des difficultés ?
  • Les 3 points positifs
  • Les 3 axes d’amélioration

Le questionnaire s’organise en blocs : projet, compétences, écoute, disponibilité, etc.

NOUS ATTENDONS VOS AVIS 😉

Qu’en dites-vous ? Personnellement, je trouve cette démarche positive et inspirante. Et vous ? Avez-vous d’autres pratiques ou exemples à donner pour être un meilleur manager ?

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